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Pourquoi souscrire à une assurance vie ?

Qu’il s’agisse de préparer sa retraite, d’anticiper sa succession ou d’épargner pour un projet sur le moyen ou long terme, l’assurance vie se présente comme un placement très apprécié. Quels sont les points forts de l’assurance vie ? Pourquoi est-elle l’un des produits d’épargne préférés des Français ? Nous répondons à toutes ces questions.

À quoi sert l’assurance vie ?

Il s’agit d’un produit d’épargne de moyen et long terme. L’objectif de l’assurance vie est de se constituer un capital grâce aux primes versées et aux intérêts récupérés sur ces primes.

Lorsque le contrat d’assurance vie arrive à son terme, le capital cumulé est versé à lassuré ou aux bénéficiaires qu’il a désignés au moment de la signature du contrat.

L’assurance vie est principalement utilisée pour générer des revenus complémentaires, en particulier au moment de la retraite, pour financer un projet ou pour préparer sa succession.

Comment fonctionne l’assurance vie ?

Contrat monosupport et contrat multisupport

Lorsque vous décider de souscrire à une assurance vie, vous avez le choix entre de type de contrats : le contrat monosupport et le contrat multisupport.

Dans le cas du contrat monosupport, les versements effectués dans l’assurance vie sont investis dans des fonds en euros. Il s’agit généralement d’obligations d’État. L’intérêt de ce type de contrat d’assurance vie est qu’il très peu risqué. En effet, l’investissement de départ et les intérêts sont garantis. De ce fait, l’assuré est certain de récupérer un capital supérieur à sa mise de départ à l’issue du contrat. Par contre, la rémunération du contrat multisupport reste relativement faible, dépassant rarement 1% par an.

À l’inverse, le contrat multisupport propose une rémunération potentielle plus élevée, mais celle-ci n’est pas garantie. Dès lors, il existe un risque que l’assuré ne récupère pas la totalité de sa mise. Ce type de contrat intègre deux types de versements : sur des fonds en euros sans risque identiques au contrat monosupport, et sur des unités de compte plus risquées, mais potentiellement plus rémunératrices.

Contrat vie, contrat décès, contrat vie et décès

En plus de choisir le contrat selon le type de fonds, l’assuré doit également choisir la façon dont sera redistribué le capital. Il a le choix entre trois possibilités : le contrat décès, le contrat vie, le contrat vie et décès.

Dans le cas du contrat décès, deux options possibles :

  • Le capital est versé aux bénéficiaires si l’assuré décède avant une date ou un évènement indiqué dans le contrat, sinon, c’est l’assuré qui bénéficie du capital
  • Le contrat prend fin suite au décès de l’assuré et le capital est distribué aux bénéficiaires

Dans le cas du contrat vie, l’assuré choisit si à l’issue du contrat il perçoit le capital ou si celui-ci est versé aux bénéficiaires.

Dans le cas du contrat vie et décès, si l’assuré est décédé à l’issue du contrat, le capital est versé aux bénéficiaires, sinon c’est l’assuré qui en bénéficie.

Quelle fiscalité s’applique au contrat d’assurance vie ?

La fiscalité relative à la gestion du contrat d’assurance vie

Si l’assuré n’effectue aucun retrait avant l’issue du contrat, aucune fiscalité ne s’applique. Par contre, si des retraits effectués, deux types de prélèvement sont effectués à chaque retrait :

  • Des prélèvements sociaux de 17,2%
  • Un prélèvement forfaitaire unique (PFU) :
    • Il s’élève à 7,5% pour chaque retrait effectué 8 après la souscription du contrat et pour des montants inférieurs à 150000€
    • Il s’élève à 12,8% pour chaque retrait effectué moins de 8 ans après la souscription du contrat et pour les parts supérieures à 150000€

La fiscalité relative aux héritiers

Si le conjoint est désigné comme bénéficiaire, il ne paie aucun droit de succession.

Concernant les autres bénéficiaires, les droits de succession dépendent de l’âge de l’assuré à l’issue du contrat :

  • Si l’assuré a moins de 70 ans, pour chaque bénéficiaire, seule la part de capitale supérieure à 152500€ est taxée (20%).

Si l’assuré à plus de 70 ans, l’abattement est de 30500€ pour la totalité des bénéficiaires. Le capital restant est taxé selon l’actif successoral du défunt, à l’exception des intérêts qui sont exonérés.

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